Politique

LEGISLATIVES - 5ème circonscription de Saône-et-Loire - quelques thèmes abordés par Gilles Platret (Divers Droite)

Par Karim BOUAKLINE-VENEGAS AL GHARNATI

Publié le 05 Juillet 2024 à 20h30

LEGISLATIVES - 5ème circonscription de Saône-et-Loire - quelques thèmes abordés par Gilles Platret (Divers Droite)

Jeudi 4 juillet, le candidat «libre et indépendant» Gilles Platret (Divers Droite) pour la 5ème circonscription de Saône-et-Loire, et son suppléant, Frédéric Borne, donnaient rendez-vous aux Chalonnais et Grand-Chalonnais pour un apéritif républicain au jardin botanique du Parc Georges Nouelle. L'occasion de revenir sur quelques thèmes abordés dans son programme. Plus de détails avec Info Chalon.

La santé d'abord où le candidat ex-LR propose de garantir l'offre de soins, rappelant au passage son soutien apporté au Centre hopistalier William Morey de Chalon-sur-Saône pour le dossier de l'angioplastie et tâclant au passage le candidat de la majorité présidentielle Louis Margueritte, qui s'est désisté depuis, sur les «fameux 29 millions» pour l'Hôpital de Montceau-les-Mines «qui arrivent à point nommé».

Pour ce dernier, «cette somme n'est (d'ailleurs) pas satisfaisante».

Concernant les enjeux de formation, le candidat-maire estime qu'il faut permettre à la jeunesse «de se former, de vivre et de travailler sur le territoire». 

Après être revenu sur la dépendance et l'autonomie, Gilles Platret a loué les fleurons de notre territoire comme Framatome, Saoneor, le Bassin minier, Montceau-les-Mines «notamment dans le nucléaire», une filière que le candidat défend «avec ardeur».

Sur la sécurité, un thème sur lequel le candidat-maire s'est beaucoup attardé,  celui-ci n'y va pas par quatre chemins : «il y a 120 attaques au couteau par jour».

Pour lui, «la fermeté paye, le laxisme encourage la violence», proposant au passage d'abaisser la majorité pénale à 16 ans.

«Nous avons un devoir de protection envers les victimes»

Favorable au retour des peines planchers, Gilles Platret plaide pour des places de prisons supplémentaires.

«54% des condamnés sont dehors», déplore ce dernier, «mais on m'accuse de surenchères. Nous défendons des enjeux de la vraie vie». Celui-ci regrette que la notion de frontière soit considérée comme «facho».

Il plaide également pour retrouver «notre souveraineté migratoire» car «500 000 personnes entrent chaque année sur notre territoire».

«Le Parlement doit fixer des quotas d'immigration en fonction des besoins», estime le candidat favorable à une immigration choisie «et non subie».

«90% des clandestins ne retournent pas dans leur pays», regrette ce dernier qui se définit comme «favorable à la suppression du droit du sol».

Autre bête noire du candidat : l'islamisme. Une idéologie qui, selon lui, «s'infiltre dans le communautarisme», qu'il qualifie de «bombe à retardement».

Pour le candidat-maire, «il est plus que nécessaire d'organiser un référendum sur l'immigration».

«Je n'ai absolument rien contre les croyants, quelque soit la religion, mais je n'accepte pas que la foi devienne une arme de conquête», prévient Gilles Platret.

«Le voile s'impose dans la rue. Ce n'est pas acceptable !», s'insurge le candidat qui se définit comme «catégorique sur la laïcité».

«Il y a une police du voile dans nos quartiers», poursuit-il avant de lancer des critiques acerbes à l'encontre du Planning Familial.

Le candidat alerte sur la situation dans les écoles de la République, «le nouveau champ de bataille de l'islamisme». 

«Les gamins des quartiers ont craché sur des sapins de Noël»

La lutte contre l'islamisme, «c'est la guerre des 30 prochaines années», prédit le candidat-maire qui veut «préserver l'avenir français».

Dernier point abordé, celui de la géopolitique. Il le dit sans ambages : La Russie est «un pays agresseur» qui a envahi l'Ukraine, «un pays souverain».

«Nous devons contraindre Poutine mais nous devons le faire en mission perpétuelle de paix (...) Mais nous devons parler avec lui».

 

Karim Bouakline-Venegas Al Gharnati