Saône et Loire

Le public, reflet de l’âme des Nuits Bressanes

Le public, reflet de l’âme des Nuits Bressanes
Le public, reflet de l’âme des Nuits Bressanes
Le public, reflet de l’âme des Nuits Bressanes
Le public, reflet de l’âme des Nuits Bressanes

Lieu de villégiature le cas échéant, ville-étape à défaut, Louhans est en capacité de s’enorgueillir légitimement de son positionnement parmi les finalistes de la 7ème édition du concours « Le Plus beau Marché de France » cher à TF1, (ledit marché se tient chaque lundi matin). Encore plus gratifiant, la 3ème place du podium qui lui est revenue à bon droit depuis très peu de temps, créant de facto un précédent pour ce qui a trait à la Bourgogne. Outre, entre autres, le fait de louanger en tout temps la délectable volaille de Bresse. C’est dire si la cité compte plus d’un atout dans son jeu ! Et le moindre, ce ne sont aucunement les Nuits Bressanes, ces préadolescentes de douze ans qui gravissent marche après marche l’échelle de la vie artistique dans ce qu’elle a de très distinctif.

Ce vendredi 5 juillet, si l’on se fie au vocabulaire rugbystique, il y eut un groupé pénétrant ne faisant point mystère de ses intentions à l’intérieur du stade de Bram, dans la fosse, la tribune, les gradins. Un seul mot d’ordre : que chaque seconde s’éternise afin de faire durer le plaisir plus que de raison en manifestant son appartenance au déploiement de forces. Egalement rendre la pareille de façon très active aux acteurs de la soirée pas enclins à faire de la figuration : le groupe du cru "Acoustic," ensuite Slimane, et Pascal Obispo enfin pour parachever l’œuvre collective. Sans que les conditions climatiques souhaitables ne s’en offusquent, puisque contributrices à leur compréhensive manière d’un bon état général. Aux intermèdes, la fanfare “Les déclassés", de la Bresse jurassienne, aura entretenu brillamment la flamme avec tous styles de musique.

Quant aux p’tits creux à combler et aux soifs à apaiser, il y avait suffisamment d’offres dans les stands alentour pour recharger les batteries. Bien mieux qu’à la fortune du pot, n’est-il pas vrai ?

Et dire que ça continue ce samedi 6 juillet avec Maëlle, Grand Corps Malade, Calogero !  

                                                                                                Michel Poiriault

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