" il nous appartient de faire la preuve de notre capacité à montrer la voie d’un dialogue réaliste et constructif au service du bien commun" rappelle Clarisse Maillet, Présidente de la CPME Saône et Loire

" il nous appartient de faire la preuve de notre capacité à montrer la voie d’un dialogue réaliste et constructif au service du bien commun" rappelle Clarisse Maillet, Présidente de la CPME Saône et Loire

 Réaction de la CPME au discours de politique générale du Premier Ministre
 
 
Le Premier ministre Michel Barnier, a dévoilé les grandes orientations de son gouvernement devant les parlementaires. Il a notamment insisté, à juste titre, sur la situation catastrophique des finances publiques.

«A cet égard, salue Clarisse MAILLET, il convient de noter sa volonté de s’engager résolument pour rétablir l’équilibre budgétaire même s’il conviendra, bien entendu, de juger sur pièces. La réduction des dépenses publiques, promise aujourd’hui, n’a malheureusement pas été détaillée. « L’illusion du tout-gratuit ou de tout subventionner » constituent sans aucun doute des pistes à approfondir. Elles ne sont pas les seules.»

«Le Premier ministre a également souligné le fait que la France était à la fois championne du niveau des dépenses publiques et des prélèvements obligatoires, les impôts étant parmi les plus élevés du monde. Dans ce contexte, prévient la Présidente de la 1ere organisation d’employeurs du département, nous serons particulièrement vigilants pour éviter que les « efforts de justice fiscale » ne pèsent de manière directe ou indirecte sur nos artisans, TPE et PME dont beaucoup traversent actuellement une période difficile.  Nous attendons le détail des mesures évoquées en filigrane et rappellerons, notamment, notre opposition farouche à toute augmentation du coût du travail que constituerait une remise en cause des allègements de charges. De même, s’en prendre à l’apprentissage serait une erreur.»

«Par ailleurs, précise Clarisse MAILLET, nous saisirons la main tendue aux partenaires sociaux sur la réforme des retraites, l’emploi des séniors ou l’assurance-chômage. Les pistes d’évolution sont nombreuses et il nous appartient de faire la preuve de notre capacité à montrer la voie d’un dialogue réaliste et constructif au service du bien commun, en s’affranchissant des postures.»

«Enfin, relève la cheffe d’entreprise avec satisfaction, nous avons entendu la prise en compte de la situation réelle de la filière immobilière qui traverse une crise inédite. Zéro artificialisation nette (ZAN), diagnostic de performance énergétique (DPE) et prêt à taux zéro (PTZ) méritent effectivement d’être revus rapidement. De même, reprendre la démarche visant enfin à alléger les normes et règles qui étouffent les Français s’inscrit dans le bon sens.

Comme à notre habitude, entre vigilance et force de propositions, nous continuerons d’alimenter les réflexions des ministères grâce à nos remontées régulières d’informations, nourries par nos chefs d’entreprise et dirigeants lors de nos rencontres hebdomadaires.»