Saône et Loire

Pour leur deuxième repas des nationaux, le Rassemblement National revendique la première force parlementaire de Saône et Loire

Pour leur deuxième repas des nationaux, le Rassemblement National revendique la première force parlementaire de Saône et Loire
Pour leur deuxième repas des nationaux, le Rassemblement National revendique la première force parlementaire de Saône et Loire
Pour leur deuxième repas des nationaux, le Rassemblement National revendique la première force parlementaire de Saône et Loire
Pour leur deuxième repas des nationaux, le Rassemblement National revendique la première force parlementaire de Saône et Loire

C'est à Chaudenay que le Rassemblement National de Saône et Loire effectuait sa rentrée ce samedi, pour un repas des nationaux, en présence des parlementaires de Saône et Loire.

C'est un secret pour personne que la formation politique du Rassemblement National vogue sur les échéances électorales les unes après les autres. Après les élections européennes qui ont vu le député sortant Jérémy Decerle, être battu par Valérie Deloge, exploitante agricole en Bresse et la dissolution de l'Assemblée Nationale voulue par Emmanuel Macron, ce sont finalement 4 députés aux couleurs RN élus en Saône et Loire. 

Les survivants en ligne de mire d'Aurélien Dutremble

Le chef de fil départemental du Rassemblement National, Aurélien Dutremble, victorieux face de quelques dizaines de voix face à Rémy Rebeyrotte sur la 3e circonscription de Saône et Loire, n'a pas manqué de motiver les troupes avec en ligne de mire les parlementaires de "l'opposition" toujours en place. Citant tour à tour Benjamin Dirx, Josiane Corneloup, Marie Mercier, Fabien Genet et Jérôme Durain, seul parlementaire de gauche en Saône et Loire, Aurélien Dutremble a fait le pari de "les foutre dehors. On est à deux doigts du pouvoir et on va y arriver ensemble". 

"On a besoin de tout ceux qui veulent sauver la France, de gauche comme de droite"

Le député Dutremble a lancer un appel à celles et ceux qui veulent rejoindre le mouvement, dans l'esprit "d'un sauvetage de la France. FAce à la macronie, face aux LR et à la gauche, il faut les dégager, les foutre dejors. On se doit de revenir au bon sens politique". 

"Il faut mettre les barons locaux dehors"

Même si les élections municipales sont encore loin, Aurélien Dutremble a lancé un appel aux 150 personnes présentes, avec une présence limitée faute de capacité d'accueil plus grande, de s'investir pour les municipales, avec l'idée d'avoir le maximum de grands électeurs. "Il faut mettre les barons locaux dehors, qu'ils aillent au chômage, qu'ils soient obligés de travailler, qu'ils découvrent votre réalité, celle de travailler durement". 

Pour Eric Michoux, "c'est l'union des droites qui a fait la victoire"

Même si Eric Michoux se revendique en dehors du Rassemblement National, le député de la 4e circonscription de Saône et Loire, sait que sa victoire est liée au soutien du parti de Marine Le Pen. "C'est l'union des droites qui nous a fait gagner. Je n'y serai jamais allé sans cette union préalable. Dans certaines communes de Bresse, on est en moyenne à 60-65 %, et au-delà de 80 % dans un grand nombre de communes." 

"J'ai été à l'écoute et 90 % des idées LR sont en accord avec celles du RN. Nos divergences se limitent au domaine économique" a insisté l'élu Bressan, avant de saluer la présence de Michel Barnier à Matignon, "il est brillant et sincère, c'est quelqu'un de bien mais quelle difficulté que de gérer des gens qui se haïssent. Je souhaite beaucoup de courage à notre premier ministre, il faut lui souhaiter de réussir mais on est vigilants, la France aura besoin de nous dans quelques temps". 

Valérie Deloge, eurodéputée, a rappelé ses engagements depuis son élection en juin dernier, soulignant ses oppositions aux traités de libre-échange, et la volonté de défendre la cause agricole et la ruralité. 

"Il faut apprendre vite et bien compte-tenu de l'état de notre pays" a insisté Arnaud Sanvert, député de la circonscription Chalon-Montceau 

Arnaud Sanvert, qui a remporté la mise face à un des lieutenants de l'ancien ministre des finances, s'est exprimé, devant l'assemblée sur son parcours de jeune parlementaire, rappelant "qu'il faudra faire avec nous. On a écouté, maintenant place aux actes. Il y a une ligne qu'il ne faudra pas dépasser, on se donne le droit de censurer. On verra mais chaque jour qui passe révèle son lot de surprise. On n'a plus de temps à perdre, on n'a pas le choix, il faut apprendre vite et bien compte-tenu de l'état de notre pays". 

Laurent Guillaumé