Saône et Loire

Après le centre de santé départemental, la Saône et Loire tend la main à la recherche médicale

Après le centre de santé départemental, la Saône et Loire tend la main à la recherche médicale
Après le centre de santé départemental, la Saône et Loire tend la main à la recherche médicale
Après le centre de santé départemental, la Saône et Loire tend la main à la recherche médicale
Après le centre de santé départemental, la Saône et Loire tend la main à la recherche médicale

Après le succès du dispositif du centre de santé départemental déployé en Saône et Loire en 2017, André Accary a tenu à réaffirmer son soutien à toutes les initiatives porteuses d'attractivité médicale... à l'image de la recherche.

 "Soutenir l'attractivité du territoire et contribuer à l'amélioration du soin par la double sensibilisation-démocratisation et promotion des problématiques de recherche en santé" tel est le leitmotiv de  Thomas Maldiney, Président de l'ARMSL, Association pour la Recherche Médicale en Saône et Loire. Une ligne qui a su trouver écho et soutiens auprès d'André Accary et du Conseil départemental de Saône et Loire. Ce jeudi, à l'Espace des Arts de Chalon sur Saône, le Président du département est venu réaffirmer aux côtés de Dominique Lotte - Vice Président du département en charge de la santé, de Vincent THOMAS - Président de l'Université de Bourgogne, Marc MEYNADIÉ - Doyen de la faculté de médecine de l'Université de Bourgogne et Mohamed Si ABDALLAH - Directeur Général Adjoint de l'Agence Régionale de Santé, la volonté départementale de s'associer à la démarche portée par l'association. 

Une manière de répondre aux enjeux de la désertification de santé en zone rurale et d'apporter une réponse aux enjeux d'attractivité territoriale. Si l'ARS a réaffirmé sa volonté absolue d'abonder en terme de moyens la stratégie de recherche dans les départements, en apportant plus de moyens notamment en octroyant des places de chercheurs-hospitaliers, le département a fait savoir qu'il se tenait à disposition même si les contours sont encore indéfinis. 

"C'est l'audace qui paye tôt ou tard"

Le Président du département de Saône et Loire a rappelé l'histoire derrière l'instauration du centre de santé départemental, "on était dans l'illégalité jusqu'à l'année dernière", s'est-il d'ailleurs amusé à préciser. "On a tous travaillé ensemble pour pallier les besoins en attente. Nous sommes aujourd'hui à 74 médecins salariés et au total 100 salariés. Il y a deux ans, le docteur Maldiney  nous a sollicité, et nous sommes très attentifs face au défi audacieux mais c'est l'audace qui paye. C'est un enjeu crucial de l'accès égal aux soins qu'on soit en zone rurale ou pas".

"C'est une nouvelle aventure de la recherche universitaire qui s'ouvre à Chalon sur Saône"

André Accary a insisté sur les perspectives indispensables à la survie de nos zones rurales.  

La biopsie Express à Chalon sur Saône

Premier dispositif né de l'Association pour la recherche médicale en Saône et Loire,  le système CelTivity™ qui repose sur une technologie inédite permettant l'analyse directe d'un prélèvement tissulaire, sans coloration ni traitement, dans le but de rendre un résultat histologique en quelques minutes. Validée au Centre Hospitalier William Morey depuis le mois d'août 2022, également en prévision au Centre Hospitalier de Mâcon, l'acquisition du CelTivity™ au CHU Dijon Bourgogne s'intègre au double projet de territoire et d’innovation scientifique destiné à la création d’un maillage territorial susceptible de démocratiser l’accès à l’innovation pour le diagnostic du cancer en Région Bourgogne-Franche-Comté.

"On s'appuye, on accompagne une association, être à l'écoute de ce qu'il se fait, c'est là notre devoir" a insisté André Accary. "Si vous avez de nombreux outils à disposition, c'est la meilleure des attractivités territoriales". 

La recherche médicale en objectif prioritaire du côté de l'Université de Bourgogne

Vincent Thomas a évoqué la volonté de l'Université de Bourgogne de densifier la recherche sur les pôles secondaires universitaires, "on a un dynamisme insoupçonnable". "Attirer, fidéliser dans les territoires, on souhaite offrir toutes les possibilités aux professionnels de santé. Tout ne peut se faire en CHU, on a besoin de faire aussi avec les hôpitaux en zone rurale. Il en va de l'avenir de la recherche territoriale". 

Laurent Guillaumé