Bourgogne

FOOT France/Israël - Julien Odoul, Député RN de l'Yonne, demande le transfert de la rencontre en Corse

FOOT France/Israël - Julien Odoul, Député RN de l'Yonne, demande le transfert de la rencontre en Corse

Communiqué de presse 

 

 Dans la nuit de jeudi à vendredi à Amsterdam, des actes de violence effroyables contre les supporters israéliens ont eu lieu dans les rues de la capitale des Pays-Bas à la suite d’un match de football opposant l’Ajax et le Maccabi Tel-Aviv. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéos rapportent l’ampleur de cette chasse aux juifs abominable organisée par des hordes d’islamistes, venus lyncher et laisser pour morts des supporters israéliens, au cri de « Free Palestine ». A cette heure, cinq personnes ont été hospitalisées et les autorités ont procédé à plus de 62 arrestations dans ce qui est sans doute l’un des pires actes antisémites recensés sur le continent européen.

Ce déchaînement de haine nous rappelle douloureusement les heures les plus tragiques de l’Histoire européenne. Aujourd’hui, c’est à Amsterdam, demain ce pourrait être à Paris. Mercredi dernier, c’était un immense tifo « Free Palestine », niant l’existence de l’Etat d’Israël et exhibant un djihadiste, qui était déployé dans une tribune du Parc des Princes par les supporters du club. Cette provocation antisémite qui reprend mot pour mot le slogan du Hamas est un symbole de la passivité d’un État qui a trop laissé faire. 

Le 14 novembre prochain, le Stade de France doit accueillir le match France-Israël. Face à cette vague de haine anti-juive alimentée et entretenue par les insultes, les fausses informations et les appels au boycott de l’extrême-gauche LFI qui met une cible dans le dos à tous les juifs de France, ce match s’annonce à hauts risques. Julien Odoul, député de l’Yonne, a proposé que la rencontre ait lieu en Corse. Cette délocalisation permettrait d'éviter les violences contre les forces de l'ordre, les supporters et une image écornée de la France avec des slogans antisémites intolérables.

Bruno Retailleau, dans un tweet, a immédiatement refusé cette proposition de bon sens, déclarant qu’elle reviendrait à « abdiquer face à l’ennemi ». Dont acte. En maintenant ce match en Seine-Saint-Denis, département malheureusement en proie aux discours islamistes et à la stigmatisation des juifs, Bruno Retailleau prend un risque et portera la responsabilité en cas de troubles et de débordements. 

Les discours ne suffisent plus. Les déclarations et les commentaires ne servent à rien. Les images d’Amsterdam ne doivent plus jamais se reproduire et la réponse de l’Etat doit être impitoyable contre tous ceux qui veulent chasser nos compatriotes de confession juive.