Opinion de droite

« On marche sur la tête 2 » : Julien Odoul et Sophie-Laurence Roy (RN) apportent leur soutien au mouvement

« On marche sur la tête 2 » : Julien Odoul et Sophie-Laurence Roy (RN)  apportent leur soutien au mouvement

Communiqué de presse

 Les différents syndicats agricoles ont annoncé la reprise de la mobilisation pour la survie de la profession. Dès la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 novembre, plusieurs agriculteurs se sont mobilisés dans les communes de l’Yonne avec une campagne d’affichage. Ce lundi 18 novembre, les syndicats appellent au retour sur les ronds-points. En cause, la trahison des promesses du gouvernement Attal, dissoutes le 9 juin dernier en même temps que l’Assemblée nationale, mais aussi les blocages au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté sur près de 3.500 dossiers FEADER et surtout la signature prochaine des accords de libre-échange avec le Mercosur. 

Les députés du Rassemblement National, Julien Odoul et Sophie-Laurence Roy, apportent leur total soutien aux agriculteurs du pays, et en premier lieu aux 4.000 exploitations de l’Yonne. Ils dénoncent les lenteurs administratives qui se perpétuent avec un rallongement irresponsable du calendrier des réformes promises en février 2024 par le gouvernement Attal. Ils s’opposent fermement à l’accord en attente de signature entre l’UE et le MERCOSUR malgré la promesse d’Emmanuel Macron et de Gabriel Attal de stopper les négociations, ce qui avait été immédiatement refusé par la Commission européenne qui a même décidé d’accélérer sur ce projet.
Ils saluent néanmoins l’annonce par la ministre Annie Genevard de reprise en main par l’Etat de 700 dossiers FEADER deux ans après leur transfert chaotique à la Région, deux ans d’angoisse pour les agriculteurs, deux ans de perdus pour le développement des exploitations et le soutien aux jeunes agriculteurs. Le Rassemblement National avait dénoncé les conditions de ce transfert et l’incapacité du Conseil régional de gauche à absorber tous ces dossiers et réclamé la reprise par l’Etat. 

Il est d’ailleurs urgent d’aller plus loin et plus vite avec le traitement de l’ensemble des dossiers afin d’assurer les versements aux agriculteurs le plus rapidement possible.

« On ne peut pas continuer avec ce système qui marche sur la tête dans lequel on ouvre nos frontières à des produits bas de gamme, avec des normes plus faibles que les nôtres, sans contrôle, pour au final concurrencer violemment nos agriculteurs qui subissent en même temps, l’inflation normative de l’Union européenne, des bureaucrates et des écolos. » - Sophie-Laurence Roy

« Pour compenser les dévastations du libre-échange et de l’idéologie verte, on multiplie les programmes d’aides. Mais même ça, ça ne fonctionne plus ! L’enfer administratif est tel qu’en Bourgogne Franche-Comté, 3.500 dossiers de versements de fonds européens sont en retard et risquent d’expirer au 31 décembre 2025 alors qu’il faudrait 7 ans pour le Conseil régional pour tout examiner. Aujourd’hui, les agriculteurs doivent emprunter aux banques le montant des aides dues par l’Etat. L’Europe, la région et la gauche, bricolent, sur fonds publics, un mécanisme de remboursement des intérêts. Et maintenant, c’est retour à l’envoyeur avec la reprise par l’Etat de 700 dossiers. Nous le saluons mais cela démontre très bien l’énorme bourbier bureaucratique dans lequel on enfonce les agriculteurs ! Plutôt que de protéger, de rémunérer, de soulager nos agriculteurs, on multiplie les usines à gaz… pour résoudre les problèmes des usines déjà existantes !»  - Julien Odoul