Saône et Loire économie

BAYROU - MATIGNON - Clarisse Maillet, Présidente de la CPME 71 demande au 1er Ministre de s'atteler à la tâche rapidement

BAYROU - MATIGNON - Clarisse Maillet, Présidente de la CPME 71 demande au 1er Ministre de s'atteler à la tâche rapidement

 Réaction de la CPME à la nomination du Premier ministre, François Bayrou
 
A la suite de la nomination de monsieur François Bayrou en qualité de Premier ministre, la CPME lui souhaite plein succès dans l’action qu’il conduira au service de la France. Même si le contexte est difficile, les entrepreneurs attendent de lui qu’il crée les conditions permettant de retrouver de la visibilité, de la lisibilité et de la stabilité. Sans cela, le ralentissement économique actuel risque de se transformer en véritable crise économique dont les prémices se font sentir.

« Au-delà de l’adoption rapide d’un budget, rappelle la présidente Clarisse MAILLET, monsieur Bayrou devra également tracer des perspectives pour traduire, enfin, en actes, les mesures de simplification - et notamment le test PME - tant attendues.

La question de la compétitivité des entreprises françaises est aussi un sujet prioritaire dont il va falloir se saisir rapidement si l’on ne veut pas voir s’accélérer les défaillances, en particulier dans le secteur industriel. » 

 « Par ailleurs, précise-t-elle, le nouveau Premier ministre doit impérativement s’atteler à la réforme de l’action publique, corollaire du rétablissement des comptes publics. Se contenter d’augmenter les recettes en taxant davantage les entreprises ou en alourdissant encore le coût du travail, serait suicidaire pour notre pays. Non seulement le signal envoyé serait calamiteux, mais il est probable que la baisse d’activité ne permettrait pas d’engranger les sommes attendues. C’est bien la dépense publique qu’il faut baisser, en s’attelant avant tout au fonctionnement plutôt qu’à l’investissement. » 

 « Le temps des demi-mesures est révolu, conclu la représentante de la 1ère organisation patronale d'employeurs. La période qui s’ouvre doit être celle de mesures fortes qui exigent du courage. Les entrepreneurs savent en faire preuve quand leur entreprise va mal, le monde politique doit désormais suivre cet exemple. »