Agglomération chalonnaise

DROIT DE RÉPONSE à l’article « Loup en Saône-et-Loire. Exaspération et colère des éleveurs face au Préfet »

DROIT DE RÉPONSE à l’article « Loup en Saône-et-Loire. Exaspération et colère des éleveurs face au Préfet »

FERUS, LPO et France Nature Environnement Saône-et-Loire, indignées par les allégations mensongères de l’auteur.

Suite à l’article de M. Cédric MICHELIN, relayé le 13 décembre 2024 sur Infochalon, LOUP EN SAÔNE ET LOIRE – Exaspération et colère des éleveurs, les associations de protection de la nature de Saône-et-Loire tiennent à faire part de leur indignation sur les allégations mensongères et polémiques que l’on retrouve ici.

À savoir : « Des éleveurs ne pouvant trop se plaindre, de peur d’être la cible des ONG pro-loup venant les menacer pour avoir osé demander de l’aide ».

Loin de ces propos tenus, les associations que nous représentons sont dans une démarche d’ouverture au dialogue et de propositions concrètes envers les éleveurs pour lesquels nous avons le plus profond respect.

Même si malheureusement, dans notre département de Saône-et-Loire, sur le sujet du loup, nous nous heurtons à l’absence de volonté de discussion avec le monde de l’élevage à la fois en comité et sur le terrain.

Il est clairement avéré que ce qui est écrit dans l’article signé par M. Cédric Michelin, en ce qui nous concerne, est à la limite du diffamatoire.

Bien au contraire, la peur évoquée, s’il en est, est plutôt du côté des associations de protection de la nature. Preuve en est, par exemple, lors du dernier Comité Départemental Loup 71 avec le nombre de forces de l’ordre qui étaient en place pour éviter d’éventuels débordements des éleveurs.

Nous tenons à rappeler que la mise en place de vrais moyens de protection est la manière la plus efficiente de se prémunir de la prédation et que nous pouvons aussi aider les éleveurs en ce sens. Pour rappel, notre département constitue un axe de passage réel pour le Loup depuis plusieurs années. Et continuera à le rester dans une logique de dispersion de l’espèce sur le territoire Français.

L’anticipation par la protection est donc la meilleure approche à avoir !

Pour finir, nos associations tiennent à rappeler qu’elles seront toujours ouvertes pour un échange constructif avec les éleveurs, pour œuvrer à créer les conditions d’une cohabitation apaisée entre leurs activités et le loup. 


Communiqué des trois associations