Chalon sur Saône

Après Nevers et Auxerre, l'Université de Bourgogne-Europe et le département de Saône et Loire ouvrent une première année de médecine à Chalon sur Saône

Après Nevers et Auxerre, l'Université de Bourgogne-Europe et le département de Saône et Loire ouvrent une première année de médecine à Chalon sur Saône
Après Nevers et Auxerre, l'Université de Bourgogne-Europe et le département de Saône et Loire ouvrent une première année de médecine à Chalon sur Saône
Après Nevers et Auxerre, l'Université de Bourgogne-Europe et le département de Saône et Loire ouvrent une première année de médecine à Chalon sur Saône
Après Nevers et Auxerre, l'Université de Bourgogne-Europe et le département de Saône et Loire ouvrent une première année de médecine à Chalon sur Saône

Ce sont 715 000 euros portés par le département de Saône et Loire sur un plateau de 450 m2. Des locaux qui seront opérationnels pour la rentrée de septembre 2026 avec une trentaine de places proposées.

Dans la droite ligne du plan de lutte contre la désertification médicale en Saône et Loire, André Accary a tenu à s'engager auprès de l'Université de Bourgogne-Europe et de la Faculté de médecine, afin que la Saône et Loire suivre l'exemplarité du dispositif mis en place notamment à Nevers. Une antenne délocalisée de l'Université de Bourgogne-Europe pour les premières années de médecine, permettant un renforcement des territoires face à la toute puissance de la capitale régionale. Un plaidoyer qui rejoint celui porté par Sébastien Martin, Président du Grand Chalon, martelant depuis de nombreuses années, un rééquilibrage des formations post-bac en faveur des territoires. 

Une ligne politique indispensable à la vie des territoires ruraux

Chacun a bien conscience que la vie de nos territoires dépend exclusivement de leur qualité de vie et de leur attractivité. Une attractivité qui passe aussi par sa capacité à soigner ses habitants. En faisant le choix de financer à hauteur de 715 000 euros les travaux des futurs locaux accueillant l'antenne chalonnaise de la faculté de médecine de Dijon, le Conseil départemental de Saône et Loire fait le choix du futur.  

Après le centre départemental de santé en 2017, le déploiement des centres de santé territoriaux en 2018, l'embauche d'une trentaine de médecins généralistes, l'arrivée des premiers internes, le déploiement de la téléconsultation, le passage à plus de 50 médecins salairés en 2021, la téléexpertise et la télémédecine en 2022... ce sont désormais plus d'une centaine de professionnels de santé recrutés par le département de Saône et Loire et 33 points de consultations répartis sur le territoire. Au fil de l'eau, ce sont près de 40 000 Saône-et-Loiriens qui ont retrouvé un médecin traitant. 

Avec l'arrivée de cette première année de médecine, la Saône et Loire fait la démonstration de sa capacité à mobiliser les énergies en faveur des habitants. "Une manière d'inscrire notre territoire dans la durée, d'inciter les jeunes praticiens à découvrir notre territoire et à s'y installer".

Une proximité avec l'hôpital de Chalon au coeur de Chalon

Le choix de locaux, Avenue Pompidou, n'est pas anodin. A proximité de la gare SNCF, à 300 mètres de l'hôpital de Chalon sur Saône, dans le quartier de la Sucrerie, voulu comme un vrai pôle de l'enseignement supérieur, le site de 450 m2 sera totalement équipé de salles d'enseignements avec une première année "100% visio". Une démarche "déjà inscrite depuis longtemps même à Dijon" rappelle Vincent Thomas, Président de l'Université Bourgogne-Europe. 

Restera maintenant à "le faire savoir" à travers les candidatures sur ParcourSup. Une des raisons pour lesquelles, la rentrée se voit décaler à septembre 2026.  A noter que l'année PASS se fait tout de suite après le baccalauréat, permettant ensuite d'intégrer l'une des 5 filières, médecine, odontologie, maïeutique, pharmacie et kinésithérapie. 

Laurent Guillaumé