Opinion de droite

"Rien sur le pouvoir d'achat, rien sur l'insécurité, rien de concret sur l'immigration : la vie des Français est la grande absente de cette allocution pour rien." pour le député de Saône et Loire, Arnaud Sanvert

"Rien sur le pouvoir d'achat, rien sur l'insécurité, rien de concret sur l'immigration : la vie des Français est la grande absente de cette allocution pour rien." pour le député de Saône et Loire, Arnaud Sanvert

 Malheureusement, et comme attendu le discours de François Bayrou, nonchalant, a démontré qu'il n'était pas l'homme de la rupture, du changement, de la relance et du dynamisme que les français attendent. Mais bien celui de la continuité molle, du bavardage et de la concertation « sans fin ».

Rien sur le pouvoir d'achat, rien sur l'insécurité, rien de concret sur l'immigration : la vie des Français est la grande absente de cette allocution pour rien.


Son discours fastidieux nous fait craindre que le quotidien des Français ne s’améliorera pas et que nos compatriotes continueront d’être les victimes de ces politiques irresponsables.

Un brin même moralisateur et condescendant,

Il appelle la classe politique à se “ressaisir” alors que son camp est responsable du chaos et du déclassement de la France.


Il rappelle les chiffres de la dette, pourtant alourdie de 1000 milliards sous E. Macron.

Un président qu’il a soutenu depuis son élection de 2017.

 


Il n'y aura visiblement pas de changements sur les retraites. C'est aussi le vide sidéral sur l'insécurité et l'immigration. C'est 1h30 de discours sans être au cœur des préoccupations des Français !

Déconnecté, encore.

François Bayrou n’a rien annoncé : Ni discours précis, ni mesures concrètes.

Énumérant des constats largement partagés par les français. 

D’ailleurs ces annonces se restreignent à l’organisation d’un « conclave » sur les retraites, d’une « discussion » sur la proportionnelle, d’une « grande consultation » sur le temps scolaire, de « négociations » sur la Nouvelle Calédonie, des « comités interministériels » sur l’immigration et d’une « concertation » sur le travail.

Il a seulement annoncé la possibilité de discuter des sujets de préoccupation urgente des français.

Ce faisant, il valide chacun des diagnostics posés depuis des années par le Rassemblement National et Marine Le Pen : fracture démocratique, pression migratoire sur Mayotte, violence du passage en force de la retraite à 64 ans, impact de l’ivresse normative sur la compétitivité de nos entreprises, responsabilités des gouvernements successifs dans l’état catastrophique des comptes publics et dans l’explosion de la dette française.

Le RN ne censure pas pour rien. Le premier ministre n’ayant rien annoncé, nous ne voterons donc pas la Motion de censure présenté par LFI.

Nous souhaitons toujours les même choses, 

et seront donc attentifs aux futures décisions prises par le gouvernement.


Nous refusons l’aggravation de la situation sociale, les atteintes au pouvoir d’achat des français, la multiplication des taxes et des impôts, le surenchérissement du coût du travail qui pèse sur les TPE-PME, l’aggravation des situations sécuritaires et migratoires.

Arnaud Sanvert