Châtenoy le Royal

"Les élus locaux sont responsables... On attend de l'Etat la même chose" insiste Vincent Bergeret

"Les élus locaux sont responsables... On attend de l'Etat la même chose" insiste Vincent Bergeret

Le maire de Châtenoy le Royal n'a pas la réputation d'être le plus véhément mais à l'occasion des voeux de la nouvelle année, Vincent Bergeret n'a pas manqué de pointer les errements de l'Etat.

Principale commune secondaire de l'agglomération chalonnaise, Châtenoy le Royal fait face aussi à un nombre croissant de sollicitations dans un contexte économique et sociale de plus en plus tendu.  La commune n'a pas attendu ces derniers mois pour agir et réduire sans cesse ses coûts de fonctionnement, face à des dotations budgétaires de la part de l'Etat de plus en plus réduites.  Vincent Bergeret a rappelé tous les efforts entrepris par la commune pour maintenir le cap dans la lutte contre les déperditions énergétiques et coûts de fonctionnement inutiles. Ainsi pour 2025, c'est une nouvelle enveloppe de 250 000 euros qui sera investie pour terminer le changement de tous les points lumineux de la commune en leds. "En 3 ans, ce sont 1600 points lumineux changés". 

Sur les bâtiments publics, la commune va poursuivre encore et toujours son diagnotic de plus en plus performant et pemettre de minimiser toujours plus les déperditions inutiles. Des travaux concernant aussi la voirie "avec des marges de manoeuvres étroites". 

Le maire de Châtenoy le Royal a rappelé le budget municipal de 9,5 millions d'euros dont 1,4 million d'euros pour le CCAS, "dans un souci d'adaptation permanente. Les élus locaux sont responsables. On attend de l'Etat la même chose, à savoir d'être responsable de l'argent public, de répondre aux administrés, d'expliquer pour maintenir la confiance des habitants et d'apporter les solutions les plus concrètes possibles". 

"Face aux incertitudes gouvernementales et aux enjeux qui impactent notre capacité à agir, nous n'avons pas le choix que celui de nous adapter, dans un esprit de confiance et d'optimisme" a conclu Vincent Bergeret. 

Laurent GUILLAUMÉ