Chalon /autour de Chalon
Olivier de Benoist éclaboussera de bonheur ses ouailles le 15 février à Chalon
Par Michel Poiriault
Publié le 22 Janvier 2025 à 16h26
Il connaît la salle Marcel-Sembat comme sa poche et, sûr de son fait, administrera un antidote vigoureux à la sinistrose le samedi 15 février à 20h à Chalon-sur-Saône. Le droit au bonheur y sera décortiqué en long, en large et en travers devant un public dense (c’est complet !). Interview pour info-chalon.com
Le droit au bonheur est-il sacré ?
« Il y a des Constitutions qui le consacrent, du moins qui en font un vœu, car c’est une notion qui est très relative. Dans la Constitution des Américains il y a un droit au bonheur, en Suède je crois aussi. Il y a pas mal de pays qui en ont fait un droit. Alors sacré, il faut l’espérer, en tout cas c’est une quête qui dure depuis la nuit des temps. Depuis que l’homme est homme il a cherché à être heureux, et il le cherche toujours. Aujourd’hui c’est devenu très sophistiqué, mais c’est un peu comme le Graal, on le cherche, mais on ne le trouve pas forcément. »
Chez vous, quelles proportions prend-il ?
« C’est le bien-être du spectacle, c’est-à-dire que je j’essaie de savoir où se trouve le bonheur. Le bonheur est partout, j’essaie de le trouver dans le couple, est-ce qu’il est auprès des enfants, est-ce qu’il est dans le bien-être, est-ce qu’il risque de disparaître du jour au lendemain ? Voilà c’est une quête, mais une quête infinie. C’est une excuse. »
Ravi de retrouver cette salle Marcel-Sembat, qui sera comble, et où vous êtes venu à plusieurs reprises ?
« Oui, c’est vrai. J’ai commencé à tourner en 2011 j’ai dû venir dans cette salle quatre, cinq, six fois. C’est sympa, parce que j’adore cette salle. Il y a du bois, il y a une âme, je ne sais pas, il se passe un truc. Il y a une sonorité particulière, et je crois savoir qu’elle va être bientôt en travaux, donc je suis ravi d’y jouer avant qu’elle change, espérons-le, pour le meilleur. Et surtout je serai le régional de l’étape, puisque je passe mes vacances à Tournus, alors j’ai l’impression d’habiter ici. »
Ce ne serait dans ces conditions pas étonnant que le chauvinisme brûle d’envie de se manifester ?
«Je ne vais pas commencer à être chauvin dans ce cadre-là ! Je connais le sujet, je connais Chalon-sur-Saône ; j’ai emmené mes enfants voir le musée Niépce, on se balade dans les rues parce que c’est formidable, et toute la Côte Chalonnaise à partir de Chalon est très, très belle, à travers les vignes. Je ne suis pas loin de Lugny, Brancion, etc. »
C’est déjà votre dixième spectacle en vingt-trois ans, ça tombe comme des mouches ?
« (rires). C’est vrai que ça fait beaucoup, mais on va dire que c’est le cinquième spectacle costaud. Les autres, c’était, on va dire, quand j’étais balbutiant, mais ce cinquième, Le droit au bonheur, est digne de ce nom. Celui-ci est particulièrement marrant, et on a toujours la trouille quand on fait un nouveau spectacle, d’entendre qu’on préfère celui d’avant, mais ce n’est pas quelque chose que l’on a dit jusqu’à présent. Je suis ravi, c’est-à-dire qu’il est encore meilleur que l’autre. »
Le lien est-il systématiquement ténu entre une certaine continuité et le renouvellement ?
«Ce n’est pas évident, c’est effectivement quand on ne veut pas perdre le public, qu’on me connaisse comme l’humoriste des familles, l’humoriste du quotidien. C’est vrai que je me demande si je vais encore trouver du pétrole, si je ne vais pas revenir en moins bien et il se trouve que pour l’instant je n’ai pas ce problème. Le public le sent tout de suite quand il n’y a pas le niveau, quand vous venez juste pour tourner, cachetonner comme on dit. J’y vais, parce que j’adore ça, j’adore faire rire, et je ne me présenterai jamais devant un public avec quelque chose qui ne soit notamment pas abouti. Je suis trois mois à Paris, j’ai fait quelques dates en tournée, et le retour est unanime. Donc je viens confiant le 15 février à Chalon-sur-Saône. »
Est-ce un stress permanent de devoir toujours faire rire, quels que soient les contextes ?
« Je ne passe pas ma vie à être drôle. Je suis drôle sur scène, quand je suis en promo j’essaie…Je suis moins dans l’excès qu’avant. Auparavant j’avais l’impression de ne pas être drôle, de ne pas exister, j’en suis moins là. Je prends mon temps, j’ai compris que j’étais drôle. Voilà. »
Quel est l’état de vos relations avec les femmes ?
« Formidable ! Je suis marié, j’ai deux filles, heureusement qu’il est au beau fixe, sinon je vivrais un vrai calvaire ! »
« Pour vous, déclencher le rire peut-il être assimilable à un art majeur ?
« Tout à fait ! C’est le même mécanisme que les pleurs. Quand vous pleurez ou riez, vous faites appel aux mêmes muscles. Par pudeur les gens se cachent pour pleurer, mais ils se cachent aussi parfois pour rire. Quand c’comme ça c’est un vrai cadeau, c’est magique ! »
Avez-vous envie de vous diriger de temps à autre vers des rôles plus graves ?
« On me l’a proposé au cinéma, j’ai fait Fred Vargas il y a deux-trois mois, qui a très bien marché ; J’avais quand même un gros rôle avec Yvan Attal, j’ai fait un Marleau de Josée Dayan où je n’avais pas un rôle marrant, au contraire. D’ailleurs on ne m’a jamais proposé de rôle marrant, c’est-à-dire qu’on me voit ailleurs, que l’on ne me voit pas juste comme un comique, c’est pas mal. »
Crédit photo : Pascal Ito Propos recueillis par Michel Poiriault
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