Opinion de droite

Pour Julien Odoul (RN), « on marche sur la tête »

Pour Julien Odoul (RN),  « on marche sur la tête »

Communiqué de presse de Julien Odoul 

 Vendredi 7 février, le député de l’Yonne Julien Odoul s’est rendu à plusieurs manifestations dans le nord de l’Yonne pour protester contre les fermetures de classes. De Gisy-les-Nobles à Sergines, de Malay-le-Grand à Courtois-sur-Yonne en passant par Saint-Martin-du-Tertre, le parlementaire du Rassemblement National est venu apporter son soutien aux parents d’élèves, aux personnels de l’Éducation nationale et aux élus mobilisés pour sauver leur patrimoine scolaire. 


Les rencontres et les échanges sur le terrain ont pu identifier et confirmer plusieurs problèmes de fond. 

Tout d’abord, le gouffre qui se creuse entre les directives du ministère de l’Education nationale de Mme Borne et les besoins éducatifs réels. Les premières obéissent aux lois abstraites et aveugles de la statistique et des objectifs de rentabilité. Les seconds sont aux prises avec les attentes des parents, les nécessités des professeurs et l’avenir des enfants. L’administration considère la baisse démographique comme un moyen de rationaliser et d’économiser. Alors que les professeurs et les Atsem y voient une opportunité de répondre aux exigences d’un enseignement de qualité, adapté et personnalisé. 

Ensuite, le député de l’Yonne dénonce les incohérences et les absurdités d’une future carte scolaire kafkaïenne. Ainsi, sans la moindre logique, une classe est sur la sellette à Malay-le-Grand alors que l’école va augmenter ses effectifs à la rentrée prochaine. À Saint-Martin-du-Tertre, des travaux colossaux, d’un montant avoisinant le million d’euros d’argent public, ont été engagés pour rénover le groupe scolaire et pourtant un poste et une classe pourraient disparaître. 

En parallèle, Julien Odoul pointe du doigt la politique du ZAN (Zéro Artificialisation Nette) qui veut « limiter l’urbanisation » et interdire aux communes d’engager la construction de plus de logements sous prétexte de « protéger la biodiversité ».

Si cette idéologie écologiste liberticide et déracinée n’est pas remise en cause, les communes rurales du nord de l’Yonne seront dans l’impossibilité de se développer et par conséquent d’accueillir et de loger de nouvelles familles avec leurs enfants.

Julien Odoul s’insurge également contre le deux poids, deux mesures et l’inégalité des chances selon le statut et la géographie de chaque école. Alors que les classes sont dédoublées en REP (réseau d’éducation prioritaire) avec des effectifs entre 11 et 16 élèves (sources DASEN de l’Yonne pour les écoles de Sens et Joigny), les enfants de la ruralité sont soumis aux classes regroupées et surchargées à double ou triple niveau après la fermeture d’une classe à 17. Tous les enfants de la République, ceux des villages et des quartiers, devraient pouvoir profiter des mêmes conditions d’enseignement avec des petits effectifs propices à l’éveil et au bon apprentissage des savoirs fondamentaux. 

« On marche sur la tête ! En 2025, en France, on fait des travaux dans des classes qui vont fermer, on parle de choc des savoirs et de mobilisation générale pour élever le niveau de l’école tout en infligeant aux enfants de la ruralité de désastreuse conditions d’enseignements et aux professeurs des motifs de démotivation et de désertion. Il est grand temps de faire de l’école rurale une priorité des politiques publiques ! » - Julien Odoul