Opinion de droite

Julien Odoul (RN) exige l’aide de l’État pour sauver les petites lignes TER de Bourgogne Franche-Comté

Julien Odoul (RN)  exige l’aide de l’État pour sauver les petites lignes TER de Bourgogne Franche-Comté

Communiqué de presse

 C’est le risque qui plane sur tous les habitants des territoires ruraux de la Bourgogne Franche-Comté, ceux-là mêmes qui sont si souvent méprisés et abandonnés par la collectivité régionale et l’État : le risque de fermeture des petites lignes de TER. 


En cause, l’état de délabrement avancé de certaines lignes, qui n’ont pas été suffisamment entretenues depuis des années, voire des décennies. Tous les départements ou presque sont concernés : de l’Yonne (Avallon-Cravant) jusqu’au Jura (Andelot-Champagnole-Moret-Saint-Claude) jusque dans la Nièvre (Corbigny-Clamecy). 

Ces petites lignes, pourtant indispensables pour les habitants, sont sur la sellette. En cas de fermeture, les trains seraient remplacés par des cars, disposant de moins de place pour les voyageurs, pour les vélos, et qui offrent un confort tout à fait relatif, si ce n’est inexistant. 

Le coût des travaux d’urgence, estimé à près de 85 millions d’euros, est déjà bien trop conséquent pour la région Bourgogne Franche-Comté, qui en a déjà budgété 30 millions et est à la recherche des 55 millions restants, dans un contexte budgétaire impossible.

Cependant, des travaux d’urgence ne seraient que temporaires. Les lignes étant, pour la plupart, dans un état critique, de véritables travaux de fond sont nécessaires. Or, le coût global est estimé entre 400 et 500 millions d’euros. Une dépense faramineuse, que la région ne peut supporter seule.


Julien Odoul en appelle donc à la mobilisation de l’État et a, pour ce faire, sollicité le ministre des Transports. « Ces fermetures ne sont pas une fatalité : elles sont le résultat d’une politique qui considère les territoires ruraux comme des variables d’ajustement budgétaires. L’État ne peut plus se cacher derrière des arbitrages comptables et doit prendre ses responsabilités. ». Julien Odoul exige « une réponse sur la participation de l’État aux 55 millions d’euros nécessaires aux travaux d’urgence et sur son engagement financier pour la rénovation lourde du réseau. »

Fermer ces lignes, vitales pour nos territoires ruraux, viendrait à planter un dernier clou dans le cercueil des Bourguignons et des Francs-Comtois, très attachés à leurs services publics. Ces dessertes de TER sont, pour de nombreux habitants, le seul moyen de rejoindre de plus grands pôles, à moindre frais. 

Les Français n’ont jamais payé autant d’impôts, pour aussi peu de retour sur investissement. Fermer ces dessertes TER forcerait les habitants à reprendre leur voiture, à assumer, seuls, les pleins d’essence, dont les prix reviennent à la hausse et condamnerait bon nombre de nos territoires à l’abandon complet. 


La Région Bourgogne Franche-Comté, déjà région la moins attractive et dynamique de France, ne doit pas subir une fois de plus le mépris complet d’un État qui condamne des communes et des habitants entiers à la désertification et à l’isolement. Il faut sauver coûte que coûte ces lignes de TER, l’État doit agir.