Opinion de droite

Policier poursuivi pour meurtre dans l’affaire Nahel : le Rassemblement National déplore une décision « dangereuse »

Policier poursuivi pour meurtre dans l’affaire Nahel : le Rassemblement National déplore une décision « dangereuse »

Communiqué de presse

 Les élus du Rassemblement National au Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté ont appris avec consternation le contenu des réquisitions du procureur de la République de Nanterre transmises au juge d’instruction dans le cadre de « l’affaire Nahel ».

Ce magistrat propose, ni plus ni moins, que le policier motocycliste, Florian M., mis en cause dans cette affaire, fasse l’objet d’une comparution en Cour d’assises du chef de « meurtre ».

A l’instar de l’ensemble des policiers français qui manifestaient ce mercredi 5 mars devant les commissariats, auxquels ils apportent leur total soutien, les conseillers régionaux du Rassemblement National de Bourgogne Franche-Comté, considèrent que cette décision, à la fois inique et dangereuse pour le pays, ne peut que jeter l’opprobre et le déshonneur sur une institution qui, pourtant, paie chaque année un lourd tribut à la sécurité des Français.

Les élus régionaux du RN, tiennent à rappeler que la sécurité est une préoccupation majeure des Français, qui la placent d’ailleurs régulièrement en tête des objectifs prioritaires normalement dévolus à l’Etat. A cet égard, ils considèrent que la décision du parquet de Nanterre ne pourra être qu’un signal fort d’encouragement envoyé aux criminels de tout poil qui sévissent, de plus en plus nombreux, sur le territoire national.

Afin de conforter et de soutenir nos forces de l’ordre, les élus du Rassemblement National rappellent la nécessité :

 ⁃ De mettre en place une présomption de légitime défense pour nos policiers et nos gendarmes.

 ⁃ De leur redonner des moyens juridiques forts en procédant à une vaste révision du code de procédure pénale.

 ⁃ De mettre en œuvre une politique de recrutement adaptée, afin de combler les nombreux départs observés ces dernières années.

 ⁃ De revenir sur les dernières réformes territoriales de la police nationale qui n’ont fait qu’ajouter à la confusion sans apporter de réelles solutions opérationnelles.

 ⁃ D’aligner enfin les droits de victimes sur ceux des délinquants à l’occasion du déroulé du procès-pénal.