Saint-Rémy

Saint Rémy a célébré le cessez-le-feu du 19 mars 1962 en Algérie.

Saint Rémy a célébré le cessez-le-feu du 19 mars 1962 en Algérie.
Saint Rémy a célébré le cessez-le-feu du 19 mars 1962 en Algérie.
Saint Rémy a célébré le cessez-le-feu du 19 mars 1962 en Algérie.
Saint Rémy a célébré le cessez-le-feu du 19 mars 1962 en Algérie.

19 mars 1962 est la Journée en référence à l'entrée en vigueur du cessez-le-feu applicable sur le territoire algérien, intervenu après la signature des accords d'Évian du 18 mars 1962.

Saint Rémy a commémoré la journée du 19 mars par un rassemblement au monument aux morts afin de rendre hommage aux militaires et civils morts en Afrique du nord.

La cérémonie a eu lieu en présence de Florence Plissonnier maire de la commune, d’adjoints, d’élus, des jeunes du CMJ, des porte-drapeaux de Chalon ville, de Chalon nord et du porte-drapeau de l'Union nationale des personnels et retraités de la gendarmerie.

 

Pascal Gérardin conseiller en charge des cérémonies patriotiques et correspondant défense a géré le côté protocolaire et le déroulement de la cérémonie.

 

Gérard Biguet a fait la lecture du message de la FNACA. 

Extraits : « Enfants de la guerre, nous sommes devenus des hommes de guerre, ceux des classes creuses et des effectifs peau de chagrin. Appelés, rappelés, engagés, maintenus, militaires de carrière, gendarmes, policiers…, la plupart n’avaient pas la majorité, pas le droit de voter. Sous le regard fataliste de nos familles, nous allions faire une guerre qui ne sera reconnue qu’en 1999. Aujourd’hui, nous nous souvenons, nous nous recueillons et nous rendons hommage à toutes les victimes militaires et civiles de cette guerre avec une pensée particulière pour nos frères d’armes.
L’âge venant, il est temps pour nous, acteurs de ce conflit de nous adresser à la jeunesse d’aujourd’hui, de notre pays afin qu’elle devienne le vecteur de cette mission mémorielle, c’est donc en ce sens que nous leur passons le flambeau…Soyons vigilants, la flamme du Souvenir, ne doit pas s’éteindre. »

 

Madame le maire Florence Plissonnier a lu le message de Patricia Mirallès, secrétaire d’état auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire.

Extraits du discours : « Le 19 mars 1962, à midi, les armes se sont tues. Dans le fracas du siècle, une voix nouvelle s’élevait, celle d’un cessez-le-feu scellé par les accords d’Évian, mettant un terme à huit longues années d’un conflit qui n’avait pas encore dit son vrai nom…
… Cette journée d’hommage, ils ont dû la demander, la revendiquer, la conquérir. Pour que dans une date s’incarne enfin le juste hommage de la Nation à cette génération qui a laissé une partie de sa jeunesse dans la poussière millénaire du sol algérien.
Mais le 19 mars fut aussi, pour d’autres, un jour d’abandon. Aux Harkis, soldats fidèles à la France, il n’offrit ni paix ni consolation. Nombre d’entre eux, livrés à leur sort, périrent dans l’indifférence d’un monde qui détournait le regard. Ceux qui purent fuir trouvèrent refuge sur une terre qu’ils avaient servie, mais qui, trop longtemps, les relégua à la lisière de la société, dans une indifférence plus douloureuse que les barbelés des camps… »

 

Madame le maire, le représentant de la FNACA et des jeunes du CMJ ont déposé gerbes et fleurs au pied du monument.

 

Les sonneries officielles ont été jouées par la délégation des musiciens de l’Harmonie de Saint Rémy.

 

En cortège, les autorités, les porte-drapeaux, les anciens combattants d’Algérie, les personnes présentes, se sont dirigés au cimetière pour y déposer des gerbes sur les tombes de trois sanrémois tués en Afrique du Nord.

C.Cléaux