Mercurey

Le domaine Jeannin-Naltet à Mercurey poursuit sa mutation

Le domaine Jeannin-Naltet à Mercurey poursuit sa mutation

Depuis la reprise du domaine Jeannin-Naltet par Emilie et Benoit Eschard, les choses ont bien changé. Nouvelle épisode avec l'inauguration d'une nouvelle cuverie.

Avec la reprise du domaine Jeannin-Naltet en 2011 par Emilie et Benoît Eschard, c'est une vraie mutation qui s'est opérée au fil du temps. Une mutation se traduisant cette année par l'inauguration d'une cuverie aux dernières normes. L'aboutissement d'un parcours ? 

Le couple Eschard à la tête du domaine a bien pris toute la mesure des défis s'ouvrant face à eux. Le domaine a tourné le doc au vrac depuis sa reprise pour aujourd'hui produire l'équivalent de 50 000 bouteilles par an. Le domaine a pris aussi de l'ampleur s'agrandissant pour atteindre aujourd'hui les 10 hectares dont 7 hectares de Premiers Crus. Une révision parcellaire permettant au fil des ans une meilleure valorisation de sa production, au point que désormais la maison Jeannin-Naltet peut envisager l'avenir avec une plus large sérénité. 

Ce lundi, l'équipe de la Maison Jeannin-Naltet a tenu à convier clients professionnels à partager ce moment inaugural. "C'est aussi une manière de rendre à l'appellation Mercurey ce qu'elle nous donne" confie Benoît Eschard. "C'est un jeu collectif qu'on pratique, où tout le monde tire vers le haut l'appellation qui nous fait vivre. C'est une appellation porteuse. On a chacun un sens de l'exigence qui nous pousse à aller de de l'avant". 

Un bâtiment neuf de 350 m2

"Nouvelle cuverie pour un cadre de travail plus professionnel" insiste Benoît Eschard. "C'est un vrai changement de pratique au sein de la cuverie au profit de toute l'équipe du domaine. Avec un domaine qui privilégie la vente en direct, la maison Jeannin-Naltet est tournée vers l'export que pour un tiers de sa production. "Mais bien sûr qu'il y a une inquiétude sur l'international. La décision des Etats-Unis impacte tous les marchés. Il va falloir être très vigilant sur nos pratiques commerciales". 

"On a multiplié ces dernières années des événements en direct permettant d'écouler nos produits." Une recette derrière laquelle Emilie Eschard se dissimule. Un tandem qui fait que la maison Jeannin-Naltet se porte bien. 

La suite ? "Ce sera notre caveau de dégustation qui va connaître une vraie mutation". Réfection de toiture dans un premier temps puis refonte complète avec un parcours découverte, "on réfléchit à une scénographie propre au domaine". 

Laurent GUILLAUMÉ