Chalon sur Saône

CONSEIL MUNICIPAL - Gilles Platret dénonce les attaques "mensongères" et assume "une dette de + 4% en 10 ans"

CONSEIL MUNICIPAL - Gilles Platret dénonce les attaques "mensongères" et assume "une dette de + 4% en 10 ans"

"On l'assume complètement ce bilan. "

Face à la multitude d'offensives des oppositions municipales, Gilles Platret a essayé de répondre point par point. 

"La dette d'aujourd'hui, ce sont les impôts de demain. Je l'avais même entendu dans la bouche de Monsieur Dumaine l'année dernière. Et bien non, la dette d'aujourd'hui  n'est pas par fatalité les impôts de demain. J'ai vu dans la presse, dans le tissu de mensonges du trio produit la semaine dernière que vous assumiez l'augmentation des impôts. Vous avez présenté cela comme un acte de courage au milieu de tous les mensonges débités" a lancé Gilles Platret, très agacé d'avoir constater l'expression de trois élus de l'opposition municipale au cours d'un point presse. 

"mais venez aux réunions préparatoires de conseil. Je le dis à tout le monde ici. Savez vous combien vous étiez ? 1.. Monsieur Laouès, et après vous dites qu'on est obscur. Vous n'êtes pas capable de venir chercher les informations. Quand on a une réunion spéciale opposition vous ne venez pas". Après le conseil municipal, Hervé Dumaine, a toutefois précisé auprès d'info-chalon.com qu'en aucun cas, il avait été convié à une réunion. 

"Non, on ne doit pas accoucher systématiquement de l'impôt"

Finalement, pourquoi l'impôt serait la solution serait la solution de la dette. Il y a une autre solution, c'est le désendettement. C'est celle qu'on va appliquer cette année. La dette a augmenté de 1,6 million, avec le décalage de recettes de subventions qui vont arriver dans les semaines à venir. Cette année on ramènera la dette de 1,6 million, on va gaommer l'augmentation de l'année dernière. La solution à la dette n'est pas forcément l'impôt mais le désendettement. Dans les années qui viennent, un certain nombre de gros emprunts vont tomber et donc l'encourt va baisser".

"Pourquoi voulez-vous toujours aller chercher l'impôt comme la solution de tout"

"C'est une mannie française, on fait le pari d'autre chose, avec un endettement qu'on examinera avant les municipales, un encourt de dette qui représentera une augmentation de 4%. Cette ville de 2014 à 2026 aura fait tous ses investissements , mis en place tous les services, en ayant baissé ses tarifs de 10 % sans jamais les augmenter plus depuis 2019, d'avoir gelé les impôts communaux, et d'avoir augmenté sa dette que de 4%. Vous nous dites qu'on ne se sent pas responsables du bilan... mais on l'assume complètement ce bilan."

"On en est fiers" a lancé Gilles Platret avant de tâcler Alain Rousselot-Pailley, ancien maire de Châtenoy en Bresse, "dans votre mandat, la dette a augmenté de 73 % à Châtenoy en Bresse. Vous pouvez donner des leçons avec des impôts de + 5 %. Balayez devant votre porte et cessez de débiter des mensonges sur les indemnités, comme si les élus s'en étaient mis plein les poches".

"C'est incroyable d'être accusé de tenir nos engagements de campagne"

Après s'en être pris à Alain Rousselot-Pailley, Gilles Platret est reparti à l'offensive en direction d'Amandine Ligerot, "si on tiendra nos engagements auprès des Chalonnais. Ca vous déplait, peut être que vos formations politiques ont l'habitude de faire les girouettes. On est à 80 % de taux de réalisation de nos engagements."

Hervé Dumaine accusé d'être un putchiste

"Si vous aviez réussi votre putch, vous seriez en train de défendre notre politique. Si vous croyez que vous êtes crédible dans votre changement de pied. Vous voilà défendant dans la presse  le mauvais sort qu'on jetterai à l'opposition . Faudrait-il que j'ai la cruauté de rappeler ce que vous disiez de l'opposition. On pourra le rappeler au besoin" a précisé Gilles Platret, menaçant son ancien premier-adjoint de divulger des échanges, montrant à quel point les prises de parole des uns et des autres dans la presse, crispent la majorité municipale. 

"Le moment venu je saurai le faire"

"Preuves à l'appui, le moment venu je saurai le faire" a menacé Gilles Platret, "parce que la politique des Jésuites, ça a aussi ses limites. Donnez toutes les leçons de moral que vous voulez mais lorsque vous remettez en cause la politique sécuritaire, vous vous attaquez aux agents. Sur le terrain, ils sont les meilleurs, ils le montrent au quotidien".