Saint-Rémy

La dernière phase de l’opération "forêt urbaine" du quartier de Taisey de Saint Rémy est achevée.

La dernière phase de l’opération "forêt urbaine" du quartier de Taisey de Saint Rémy est achevée.

En 2024, une première plantation avait déjà eu lieu avec 2000 arbres plantés sur 800 m2, la dernière phase de mars 2025 représente 3700 arbres sur une surface de 1850 m2.

Ce mois de mars, la dernière phase du projet de "forêt urbaine" a été réalisée avec la plantation de 3700 arbres sur une surface totale de 1850 m2. 

Madame le maire Florence Plissonnier a exprimé ses remerciements aux deux mécènes : ARES pour la plantation et 2AGE pour le financement de l’étude topographique.

La première plantation a été réalisée selon la méthode Miyawaki, une technique innovante développée par le botaniste japonais Akira Miyawaki. 

Le principe consiste à planter des arbres d’essences locales en forte densité permettant la reconstitution d’une forêt très rapidement, de créer un écosystème.

Des études ont montré que la mortalité des arbres était d’environ 10% après 1 an et de 61 à 84 % 12 ans après la plantation (source : The Conversation France et Canopée)

 

La dernière phase qui vient de s’achever a été confiée à la pépinière Naudet. Le pépiniériste pratique une plantation classique en organisant la répartition des différentes essences et tailles d’arbres sur la parcelle, nous a expliqué Stephen Lavisse directeur de travaux chez Naudet. Cette méthode dite traditionnelle a fait ses preuves pendant des décennies, les arbres grandissent peut-être plus lentement, la création d’humus est plus lente aussi mais en contrepartie, les arbres sont plus gros, il y a moins de perte.

Il faut rappeler que ce projet est à l’initiative d’Amélie Vion adjointe à la mairie de St Rémy avec Clément Ferrare, directeur adjoint des services techniques de la mairie de Saint-Rémy et chef de projet.

Ces "forêts urbaines" sont sensées capter du carbone, réguler la température en milieu urbain, purifier l’air et l’eau et créer un refuge pour la biodiversité.

Dans tous les cas, revégétaliser nos villes ne peut qu’avoir un bien avéré sur l’environnement, la vie urbaine, l’écosystème… Maintenant pour voir l’efficacité de ces plantations de forêts urbaines, "rendez-vous dans cent ou deux cents ans, voire plus", si un petit malin ne les rase pas avant pour y planter des HLM !... 

C.Cléaux