Chalon sur Saône

Une quarantaine de manifestants à Chalon-sur-Saône en soutien aux Palestiniens

Par Karim BOUAKLINE-VENEGAS AL GHARNATI

Publié le 08 Avril 2025 à 18h30

Une quarantaine de manifestants à Chalon-sur-Saône en soutien aux Palestiniens

Des manifestants pro-palestiniens se sont massés devant les marches de l'hôtel de ville de Chalon-sur-Saône lundi dans le cadre d'un rassemblement en soutien à la Palestine, alors que le conflit armé entre Israël et le Hamas a repris en intensité depuis le 18 mars. Plus de détails avec Info Chalon.

Lundi 7 avril 2025, c'est à l'appel de l'AFPS71 qu'une quarantaine de personnes ont manifesté à Chalon-sur-Saône pour dénoncer «l'horreur des massacres et le déplacement» des Palestiniens dans la Bande de Gaza, où l'armée israélienne a repris son offensive contre le mouvement islamiste Hamas après deux mois de trêve.

Il s'agit d'une mobilisation spontanée en réaction aux évènements de la nuit de dimanche à lundi durant laquelle l'armée israélienne a bombardé une tente où étaient regroupés des journalistes, à Khan Younès, dans le sud de la Bande de Gaza. Au moins l'un d'entre eux a été tué. Une dizaine d'autres ont été blessés dont certains dans un état critique, selon l'agence de presse Anadolu.

Tsahal assume la frappe et affirme avoir visé un membre du Hamas, qui se faisait passer pour un journaliste, sans fournir de précisions supplémentaires, explique The Times of israël.

À noter que l'État hébreu interdit toujours l'accès à la Bande de Gaza à la presse étrangère.  

Durant ce rassemblement, plusieurs prises de parole ont eu lieu. Des manifestants ont brandi un grand drapeau palestinien devant les fenêtres de la mairie, tandis que d'autres ont disposé des linceuls blancs maculés de rouge, symbolisant les jeunes victimes du territoire palestinien meurtri par un an et demi de guerre, sur la Place de l'Hôtel de Ville.

Depuis la rupture de la trêve fragile entre le Hamas et Israël le 18 mars, plus de 1 200 personnes ont été tuées, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Qualifiant le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, et son ex-ministre de la défense Yoav Gallant, limogé le 6 novembre 2024, de «criminels», les manifstants ont également appelé à «lever le siège» de la Bande Gaza et à «arrêter d'affamer» sa population.

 

Karim Bouakline-Venegas Al Gharnati