Cinéma

La Bobine : Le festival «L'Asie multiple en 3 jours et 6 bobines» va bon train

Par Karim BOUAKLINE-VENEGAS AL GHARNATI

Publié le 12 Avril 2025 à 10h00

La Bobine : Le festival «L'Asie multiple en 3 jours et 6 bobines» va bon train

Après «Black Dog», «Hiver à Sokcho», jeudi, «Jardin d'été» et «Jardin zen», hier, le festival se poursuit et se termine ce samedi au Mégarama Chalon. Plus de détails avec Info Chalon.

Ce samedi 12 avril au Mégarama Chalon, c'est le volet Affaires de famille du festival qui débute avec deux films à ne pas manquer : «Comment devenir riche (grâce à sa grand-mère)» à 16 heures et «Tout ira bien» à 19 heures 30.

Hier, vendredi 11 avril 2025, Bastian Meiresonne, le spécialiste du cinéma asiatique qui anime ce festival a tenu à rendre hommage à Shinji Somai, «réalisateur méconnu sous nos lattitudes» et auteur de «Jardin d'été» (1994), après un petit historique sur l'industrie cinématographique japonaise qui produit, selon ce dernier, plus de 600 films par an.

Celui qui contribue régulièrement dans Coyote Mag a notamment évoqué des productions du réalisateur comme «The Catch» (1983), qu'il décrit comme un «très bon film mais un échec au box-office», «Déménagement» (1993), «un mini chef-d'œuvre» mais qui fut, hélas, une nouvelle fois un flop»; le public n'ayant eu d'yeux que pour le mythique «Sonatine, mélodie mortelle» (1993) de Takeshi Kitano

Bastian Meiresonne nous explique que «Jardin d'été» est un film plus personnel du réalisateur décédé un... 11 septembre 2001.

Un réalisateur qu'il décrit comme «quelqu'un d'ultra-sensible derrière sa carrière».

Il sera «redécouvert» grâce à des grands comme Hirokazu Kore-eda (Nobody Knows, L'Innocence ou Une affaire de famille) ou Kiyoshi Kurosawa (Charisma, Kairo, Jellyfish, Pulse et Tokyo Sonata).

Pour ce spécialiste, «Jardin d'été est génial car il y a une histoire de transmission intergénérationnelle». Il voit ce «jardin d'été» comme «un paradis perdu où un mort-vivant caché dans les ronces obtient le pardon par le biais des enfants car pour Shinji Somai, l'avenir c'est les enfants». 

 

Karim Bouakline-Venegas Al Gharnati