Chalon dans la rue

Lucie et Aurélie, festivalières venues des Hauts-de-France : « La culture est quelque chose de nécessaire au corps social »

Lucie et Aurélie, festivalières venues des Hauts-de-France : « La culture est quelque chose de nécessaire au corps social »

Chaque année, pour Chalon dans la rue, les festivaliers viennent de loin pour festivaler. Exemple avec Lucie et Aurélie, de Lille.

Lucie et Aurélie, que votre serviteur a rencontrées par hasard au camping du Pont de Bourgogne de Chalon,  nous viennent des Hauts-de-France, plus exactement de Lille, où elles s’investissent dans une association vieille d’un an et demi nommée « Philambule », et dont l’objet est de mettre sur pied des ateliers philo pour des publics non-initiés : ados, adultes, enfants, détenus.

Si ce n’est pas leur premier festival d’arts de la rue – elles ont fait Aurillac, Avignon, Les turbulentes du Valenciennois* –, c’est la première fois qu’elles font Chalon dans la rue, qu’elles ne connaissent donc pas.

Pour se rendre à Chalon-sur-Saône, elles ont voyagé en train, avec leurs vélos, qui ne les quittent pas, même sur la photo pour laquelle elles ont accepté de poser. Pourquoi ? Parce que pour elles, « cette démarche – de voyager de la sorte – a un sens ». Car Lucie et Aurélie sont en voyage. Chalon, c’est juste une étape. Une étape qu’elles ont choisi de faire pour venir voir jouer une amie de la Compagnie La gazinière, qui se produira au square Chabas, et aussi pour découvrir un festival dont elles ont beaucoup entendu parler. Un festival qui, « en raison du contexte actuel de baisses généralisées des subventions à la culture et en raison de l’air du temps », leur paraît malheureusement menacé. « Malheureusement » car, pour elles, « la culture n’est pas un accessoire, un divertissement », mais « quelque chose de nécessaire au corps social ».

Après Chalon, où elles resteront durant tout le temps du festival, elles reprendront leurs montures pour se rendre « au point de chute final ». Lequel ? Une « chorale révolutionnaire », du côté d’Aix-en-Provence, qui débutera par un périple d’arts de la rue pour se terminer en chorale révolutionnaire, ceci dans tout juste un mois. Elles s’y rendront mais pas avant d’être passées par la case Batotopie, un chantier collectif situé à Saint-Jean de Royan, où des gens font du maraîchage et de l’apiculture autrement, sur fond de concerts et d’animations socio-culturelles**.

D’ici là, Info-Chalon.com leur souhaite un bon festival.

 

S.P.A.B.

*Pour en savoir plus sur ce festival :

http://lesturbulentes.com/

**Pour en savoir plus sur ce chantier collectif :

http://batotopie.moonfruit.com/