Grégoire Delacourt : des livres qu’on aime au point de les offrir à ceux que l’on aime

Annoncée par Info-Chalon [1], la séance de dédicaces avec Grégoire Delacourt a eu lieu ce samedi matin au sein des locaux de la librairie de La Mandragore, en présence de nombreuses lectrices, mais aussi de quelques lecteurs. Un moment de plaisir partagé pour celles et ceux venus rencontrer un écrivain qui aiment les gens.

Publicitaire de profession, Grégoire Delacourt n’a jamais vraiment projeté de devenir écrivain, encore moins un auteur à succès. C’est aux alentours de ses quarante-huit printemps que son stylo l’a démangé. Au départ, pour écrire des scénarios de courts-métrages, entreprise qu’il a assez vite délaissée pour se lancer d’ans l’écriture d’un livre.

Un livre. C’était, à mi-parcourt de sa vie, ce qu’il voulait faire et laisser comme trace de son passage ici bas. Et peu importait à Grégoire Delacourt qu’il soit vendu et lu à des milliers d’exemplaires, ce qui est pourtant arrivé.

Depuis, des livres, il en a écrits d’autres dont L’écrivain de la famille et, plus connu encore, La liste de mes envies [2], adapté au cinéma par Didier Le Pécheur. Des livres dont le succès ne se dément pas. Et gageons même que son petit dernier, Les quatre saisons de l’été, qu’Info-Chalon a beaucoup aimé [1], connaîtra lui aussi un fabuleux destin. C’est en tout cas tout le mal qu’on souhaite à Grégoire Delacourt, qui pense actuellement, et pas qu’en se rasant, à travailler à son adaptation pour le cinéma. Et d’autant plus que, pour lui, c’est un roman « fait pour le cinéma ». A moins que, d’ici là, l’idée qui commence à s’insinuer dans sa tête – le point de départ d’un nouveau roman grâce auquel il pourra explorer de nouvelles contrées – ne l’ait suffisamment taraudé au point de lui faire reprendre sa plus belle plume, pour se remettre à écrire un nouveau livre.

En attendant, Grégoire Delacourt semble un auteur comblé. L’un de ses romans – L’écrivain de la famille – a donné lieu à une pièce de théâtre, qui sera jouée lors du prochain festival d’Avignon. Et ses lecteurs étaient nombreux ce samedi à La Mandragore pour faire dédicacer leurs livres à eux, et les exemplaires qu’ils venaient acheter pour offrir à des proches : Didier, Magda, Josette, « Tata Monique »…

« Tata Monique ». La tante d’une fidèle lectrice dont le prénom a donné l’envie à Grégoire Delacourt de lire un passage de son dernier roman, pour le plus grand plaisir de l’assistance. Un petit bonheur que Grégoire Delacourt ne s’est pas fait prier d’accorder. En effet, Grégoire Delacourt aime les gens, ça se voit, ça se sent.

Il aime aussi les compliments sur ce qu’il fait à tire de « hobby », pour se faire plaisir : écrire des livres. Et quand on lui dit que son roman est un « très beau texte », il boit manifestement du petit lait. Au point de lâcher, tout sourire : « Ça fait plaisir. Il vaut mieux cela que s’entendre dire : ‘’ce livre, c’est de la merde’’ ».

En même temps, Grégoire Delacourt ne doit pas entendre souvent ce type de remarques désagréables sur ses livres. Le sourire ravi de Patricia, Françoise, Cornélia, Audrey, et de biens d’autres lectrices, toutes reparties enchantées de leur rencontre avec un écrivain qui a naturellement trouvé les mots pour dire à celles et ceux qui ont pris un peu de leur temps pour venir le voir, en témoigne.

S.P.A.B.

[1] Voir l’article d’Info-Chalon :

http://www.info-chalon.com/articles/chalon-sur-saone/2015/05/25/13829-mandragore-un-avant-gout-d-ete-avec-la-venue-de-gregoire-delacourt-a-chalon.html

[2] Voir l’article d’Info-Chalon :

http://www.info-chalon.com/articles/cinema/2014/06/29/7382-cinema-a-chalon-la-liste-de-mes-envies-a-decouvrir.html